Ô Général, mon Général !
Aujourd’hui, on fête les 50 ans de la mort du Général de Gaulle.
Le 9 novembre 1970, le vieux chêne tombe à Colombey les deux églises.
Pour la génération « enfants de baby boomer » (dont je fais partie), on a tous une relation avec le Général. Nous avons été élevés dans un environnement soit pro-Gaullien soit anti-Gaullien.
Mais pour tous, et surtout pour les moins de 30 ans, Charles de Gaulle est un personnage de l’Histoire de France, de l’histoire de notre république. Et qu’on l’aime ou pas, certainement l’une des dernières légendes.
C’est homme a lui seul a incarné la nation Française y compris lorsque cette dernière n’existait plus durant l’occupation.
Et durant les 30 glorieuses, il a incarné la figure paternelle, autoritaire et bienveillante que souhaitaient les français à cette époque. Il voulait l’indépendance et la grandeur de la France.
Quand Desproges dit que depuis sa mort, il n’existe plus de grands hommes, il a raison mais j’ajouterai que si de Gaulle vivait en 2020, il ne serait plus aussi grand.
Depuis 40 ans, nous avons eu la Tontonmania, la bonhommie Chirac, l’hyperprésident Sarkozy, le président normal Hollande et le Jupitérien Macron.
Et aucun n’atteindra l’aura d’un de Gaulle.
Pourquoi ? Parce que si les Français rêvent encore de l’homme providentiel, jamais ils ne tolèreront « ces pleins pouvoirs ».
En 2020, le président doit être à l’écoute de ces concitoyens et non être et agir comme un chef d’état.
Est-ce une bonne chose ? Est-ce cela la vraie démocratie ? C’est un débat qui reste ouvert et je ne crois pas que les français puissent l’expliquer.
En attendant, et comme tout se termine en chanson, en hommage au Général de Gaulle et à d’autres légendes, voici en PJ un petit morceau.